Mon ex-conjoint me menace d’appeler la DPJ, que va-t-il arriver?

Mon ex-conjoint me menace d’appeler la DPJ, que va-t-il arriver?

Dans le cadre d’un litige en matière familiale, il arrive fréquemment que des parents inquiets du comportement de leur ex-conjoint(e) tentent d’obtenir du soutien supplémentaire en s’adressant à la Direction de la protection de la jeunesse de leur région. Effectivement, loger un appel à la DPJ peut sembler être une solution efficace à plusieurs problèmes…

 

Vous pensez être l’objet d’un signalement? N’hésitez pas à communiquer avec le Directeur de la protection de la jeunesse de votre région afin de valider ou non de la présence d’une plainte à votre égard et de l’état d’avancement de l’enquête, le cas échéant. 

 

Cela étant, il est important de comprendre qu’un signalement entraîne automatiquement une évaluation de la situation de votre enfant. Ainsi, dans le cadre d’une première analyse, le parent concerné par le signalement sera contacté afin de lui donner l’occasion de rétablir les faits. À ce stade, la personne responsable de l’évaluation du dossier pourrait également s’adresser au milieu de garde ou au milieu scolaire fréquenté par votre enfant ainsi qu’à tout autre professionnel qui gravitent autour de lui dans le but d’obtenir des informations supplémentaires.

 

Soit, ce n’est pas encore le temps de vous inquiéter! Il est possible qu’à la suite de cette brève vérification, aucun intervenant social ne prenne en charge votre dossier. En effet, le Directeur de la protection de la jeunesse peut prendre la décision de mettre fin à l’intervention dès maintenant notamment, lorsque les faits signalés ne sont pas fondés ou que la santé et la sécurité des enfants ne sont vraisemblablement pas compromises.

 

Dans ce cas, seule la personne ayant procédé à la plainte sera informée de la fermeture du dossier.

 

Que vous soyez confronté à des marques inexpliquées, des propos inquiétants ou des signes de négligences, contactez-nous afin d’obtenir du soutien et davantage de réponses à vos interrogations, quant à la suite de ce processus.

 

par Me Karine Pinette